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La matinée démarre par l'office du tourisme du coin où nous dégotons les adresses des auberges de jeunesse et des agences d'emploi spécialisés dans le placement de pickers. Nous partons donc directement chez Work Direct afin de s'enregistrer pour qu'elle puisse ensuite nous appeler si quelque chose se précise mais pour l'instant il n'y a pas de jobs disponibles dans le coin, mais elle nous précise tout de même que la récolte des brocolis ne devrait pas tarder. Nous repartons de l'agence plutôt confiant mais ne voulant pas attendre nous partons au Tasman Backpacker qui est également censé proposer des jobs mais une fois arrivés là-bas nous comprendrons que ce n'est pas tout à fait le bon endroit et que comme en Australie, il y a beaucoup d'asiatiques qui trustent les jobs.
Juste le temps de manger un bout et de checker sur internet si il y a des offres en ligne (ce qui n'est pas le cas), nous décidons de prendre la route et d'essayer d'aller directement demander dans les fermes comme nous l'avions un peu fait à Stanthorpe.
Sur le chemin nous passons devant des champs entiers d'opium! Ils ont l'air nombreux à le cultiver ici, surement à des fins scientifiques....
A la 1ère ferme, un chien me fera faire demi-tour. A la seconde ce sera 3 chiens + le fermier (pensant que j'étais un voleur) qui me feront courrir vers Daisy. Le fermier fou furieux me lâche un "Fucking Bastard", du coup je lui fais des grands gestes de la main et je lui dit "Non, Non, Non ce n'est pas ce que vous pensez". Il me laisse m'expliquer et se morfond en excuses et m'explique qu'il a réagit ainsi car il n'est pas habitué à voir des gens venir chez lui. Il était tout gêné comme nous l'étions d'ailleurs. Ca se finit au final par une longue discussion sur la France sur les jobs dans le coin et au final il nous aurait même invités à prendre un café si il n'avait pas la tonte de ces moutons à finir.
Avant de repartir après une belle frayeur, il nous donne l'adresse d'une ferme qui pourrait potentiellement nous embaucher. Nous partons donc directement à Cherry Shed où nous sommes accueillis par le manager qui nous annonce que nous arrivons 1jour trop tard car le matin même il a embauché 9 personnes dont 7 français pour finir la récolte des cerises (que nous avons d'ailleurs pu goûter et qui étaient absolument exquises). Avant de nous laisser partir, il nous demande quand même nos coordonnées et nous dit de le rappeler dans 2 semaines si nous n'avons rien trouver mais nous espérons franchement trouver avant.
Ce soir avant de se coucher nous allons essayer d'observer des ornithorynques (appelés Platypus ici) à Latrobe qui se proclame la capitale mondiale des Platypus. Nous allons donc à l'office du tourisme demander le meilleur spot et elle nous propose un tour avec un guide à 10$/pers mais préférant les voir de nous mêmes nous lui demandons l'endroit précis où nous pourrons les observer. Nous partons donc au Warrawee NP où se trouvent quelques petits points d'eau et une rivière avec une eau transparente apparemment très riche en truite et en Platypus. Après seulement 10 minutes d'observation, nous pouvons voir notre 1er.
Sachez que l'ornithorynque est un des animal les plus difficile à observer dans son environnement naturel donc nous croyons pouvoir dire que nous sommes chanceux de pouvoir vivre cette expérience sachant qu'en plus nous en verrons entre 5 et 10. Encore une fois, comme les pingouins, ils sortent plus au crépuscule, du coup les photos ne donnent pas grand chose mais bon nous avons des souvenirs plein la tête.
Le froid commence vraiment à nous saisir du coup nous retournons au van pour checker l'adresse du camping que nous devons rejoindre, mais au moment de partir le ranger qui s'occupe de fermer le portail de la réserve, nous propose de rester dormir ici mais que par contre nous ne pourrons pas partir avant 8h le lendemain, ce qui nous pose bien entendu aucun soucis.
Les Tasmaniens sont donc comme les Australiens des gens géniaux et super généreux.
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